Mon parcours
De la prescription à l’écoute : une médecine du lien
* »Pendant plus de 40 années, en tant que médecin généraliste, en ville puis à l’hôpital, j’ai exercé une médecine de la prescription. J’ai soigné des symptômes, prescrit des traitements, accompagné des corps en souffrance. J’ai très rapidement réalisé avec surprise que ce qui guérissait le plus profondément, ce n’était pas forcément un diagnostic ou un médicament, mais l’espace d’écoute que je pouvais offrir. Une écoute profonde, empathique, sans jugement.
Aujourd’hui, je choisis de me consacrer entièrement à cette écoute. Non pas pour soigner au sens traditionnel du terme, mais pour accompagner — accompagner les mots qui peinent à sortir, les conflits qui enveniment les relations, les questionnements éthiques qui pèsent sur les consciences. Mon outil n’est plus le stéthoscope, mais la parole partagée ; mon objectif n’est plus de prescrire, mais de restaurer le lien — ce lien à soi, aux autres, à la vie.

Pourquoi l’écoute
Dans un monde où l’on parle beaucoup sans toujours s’écouter, où les conflits s’enkystent faute d’espace pour se dire, l’écoute profonde agit comme un baume :
• Elle désamorce les tensions interne et interpersonnelles
• Elle répare les relations en permettant un chemin vers la compréhension mutuelle.
• Elle libère la parole alors que le non-dit pèse terriblement sur le corps et le cœur.
C’est cette conviction qui guide mon travail aujourd’hui, que ce soit en médiation conventionnelle (pour favoriser le dialogue) ou en ateliers de réflexion éthique (pour explorer en équipe les questions qui nous traversent).
« Lorsque les mots ne franchissent pas les lèvres, ils s’en vont hurler au fond de l’âme. »
Christian Bobin